Le président français, Emmanuel Macron a déclaré aujourd’hui lors de sa rencontre avec les 170 ambassadeurs français réunis pour la rentrée à Paris qu’un nouveau groupe de contact sur la Syrie se réunirait au mois de septembre à New York.
Le chef de l’État français n’a néanmoins pas donné de détails sur le rôle exact et la composition de ce groupe de contact. On ne sait donc pas quel sera le véritable objectif poursuivi par cette initiative du président français, qui a ajouté : « Les coopérations avec la Russie ont abouti au principe ferme de l’arrêt complet de l’utilisation des armes chimiques en Syrie. »
Sur la lutte contre le terrorisme et contre Daech, posée comme priorité de la politique étrangère de la France, Macron a déclaré que l’angélisme n’était pas à l’ordre du jour et que la France allait mener une véritable lutte contre les terroristes.
Le président français a aussi indiqué qu’il souhaitait organiser à Paris un sommet international « contre le financement du terrorisme », au début 2018.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, Macron a reconnu aussi qu’il lui serait indispensable de coopérer avec des puissances régionales du Moyen-Orient telles que « l’Iran et l’Arabie saoudite ».
Sur la crise vénézuélienne, il a dit de Maduro qu’il était un dictateur qui avait provoqué une guerre dans les rues de son pays pour pouvoir rester à la tête de l’État.
Concernant le conflit israélo-palestinien, le président Macron, qui doit voyager au Proche-Orient (Israël, Palestine, Jordanie, Liban) au printemps 2018, a affirmé qu’il était « fondamental que la France continue de peser sur la question israélo-palestinienne » et que des efforts allaient être poursuivis avec l’ONU, « pour une solution à deux États, Israël et Palestine, vivant côte à côte en sécurité dans des frontières reconnues par la communauté internationale ».
Enfin, sur le nucléaire iranien, Emmanuel Macron a réaffirmé l’attachement de la France à l’accord de Vienne de 2015, auquel il a indiqué qu’il n’y avait pas d’alternative possible, en ajoutant que cet accord avait permis la construction pour la France d’un lien solide et important avec l’Iran. « Le cadre de cet accord est le bon », a-t-il souligné.